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Vagabond sans Direction

«Si tu veux aller loin, ne jamais demander son chemin, à qui ne sait s'égarer» - Roland Giguère. Faire réincarner la peur en aventure, c'est faire japer les voyous.

Vivre à l'envers

Publié le 6 Novembre 2014 par Cibémol in des beaux mots

Sacrilège et tantation. Perdition, passion et fourmillement au bout des doigts.
Ne laisser personne savoir que je m’en vais, partir à l’improvisse dans les coulisses aléatoires de la route et vagabonder, pour mieux disparaître. Je reste sans regrets des différentes décisions à prendre, mais indifférent des directions qu’elles empreintent. Parce que le temps à fait ses démarches d'avance et que l’espoir s’en ai déjà allé aussi.
Des bulles s’entrecroisent, des insultes s’interpèlent et se cognent les unes contre les autres en attendant que les images défilent fast foward devant nous. Nos retour à l’enfance nous glace le sang de nostalgie, nos raisons de vivre tiennent à un fil fragile, nos vieux rêves renaissent que pour nous rappeler comment nous étions insensibles à la vérité. Une journée après l’autre, je rejette les conseilles d’autruit en esperant tomber sur les artifices les plus extravagants, les incendies jaunes brûlants, les résidus de notre maison, les trous noirs éclairant les blancs de mémoire, les épidémies de tourments qui se dispercent facilement d’un coeur à l’autre. Ton corps lourd et tendre te le demande souvent : «suis-je l’iréel aspect de ta conscience imaginaire? Pourquoi alors ressens-je tant la torture blanche des couteaux invisibles quand tes drames me poignardent?»
Comme une aiguille qui se plante dans ma veine sans laisser couler de liquide. Les éffluves ont mentis à l’humble sagesse, que les fracas persistent et que la misère pourchasse. Sort des démarches habituelles et tes tentatives s’éclaircieront pour te faire avancer vers tes objectifs. N’oublie pas la souffrance, mais ignore les douleurs qu’elle te fait vivre. Épattons-nous des simples étincelles qui nous parraissent invisibles, éteignons les craintes et les idéaux artificielles qui nous piègent dans une insatisfaction inconstante et tissons une réalité plus épanouissante en redéfinissant les critères du temps.

Si je m'installe entre un dépotoir et les traques d'un chemin de fer pour dormir, c'est juste parce que je refuse de faire partie du portrait populaire et que j'aime m'endormir sous les berceuses des trains. Je ne veux de mal à personne, mais une Paranoïa leurs joue des tours, faisant croire que tous les vagabonds sont des voyous et que tous les voyous sont dangereux. (Juger selon la couverture superficielle de chacun, c'est aussi facile que de complimenter ses proches, mais on est trop fragile pour ignorer le jugement).

Je ne suis pas seul. À être coincé dans un monde schizophrène où l'amitié est un synopsis virtuel, l'aventure, un billet allé-retour et où l'utopie est un rêve trop gigantesque pour être atteind. Rappelons-nous ce que nous sommes réellement; des enfants qui cajolent différentes ambitions, autant ambigues qu'explicites, autant complexes que complètes, en espérant retrouver le vieux confort familial oublié déjà depuis longtemps. Rappel-moi alors de vivre à l’envers du reste du monde.

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