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Vagabond sans Direction

«Si tu veux aller loin, ne jamais demander son chemin, à qui ne sait s'égarer» - Roland Giguère. Faire réincarner la peur en aventure, c'est faire japer les voyous.

Rêvera bien qui rêvera le dernier

Publié le 13 Novembre 2014 par Cibémol

D'ici, tout est l'idéal que je ne m'attandrais jamais à voir. De là bas, je l'ai vu, du périphérique de notre imaginaire, anticiper le meilleur qui aurrai pu être. D'autre part, j'ai espéré et attendu patiement. De nul part, je me suis raconté la romance pour me consoler d'une humanité considérée imparfaite. Les crocs au coeur, l'escroc t'écoeur, du coeur au ventre, c'est du parreil au même que tu sèmes l'Amour ou que tu aimes la haine. Mais que le Karma t'ignore ou que le hazare te hâte à bouger, c'est comment tu perçois le désordre du décore qui métamorphosera ta manière de vivre, d'écouter, de parler et d'élucider les mystères.

Je t'enchaîne à un souvenir, comme un chienne en laisse, croyant retrouver les soupirs bruyants qui s'entrelacaient au silence brouillé. Les sourirs puants qui remettaient notre orgueil en question. J'ai un peu barbouillé les momments et aujourd'hui je n'ai envie que de chiffonner ma mémoire, comme un brouillon sur une feuille mobile ou un mouchoir qui traîne dans ma poche, pour la balancer loin. Loin d'ici. Loin de maintenant. Je n'ai envie que de réinventer le mensonge et de réincarner la douleur en espoire.

Je t'entends crier à perpétuité et me rappel les hurlements qui se cachaient dans mes discours. Nos phrases se changent en arguments, nos conversations en débats et nos mots deviennent des couteaux ou des balles de A47 qui déchirent chaque parcelle de notre peau. T'entendre parler me brûle de l'intérieur, me voir monstrueux me griffe le visage et te rétrécit le coeur. Mani animal, nous éloigne et fait éloge à la folie. J'ai perdu contrôle autant qu'eux, j'ai mordu à la même hameçon que toi.

Écoute. L'écho des coups qui frappent l'idéal que nous chérissons tant quand les fausses réalités s'installent et se superposent. On ferme ensemble les yeux, retient notre respiration et admire le Crescendo des chakras, Flashback des chats gras photogéniques, quand on fait face à face avec le Climax, on veut tout laisser tomber et repartir à Zéro, mais les génériques coulent ensuite et on s'aperçoit qu'on ne peut rien échapper. C'est ton propre sang qui fait l'érosion à tes tympans et t'assourdit. Les vagues de ta propre pensée qui divaguent et zig-zaguent pour t'empêcher de voir et d'entendre les piétinements subtiles de l'Amour. De recconaître le vrai du faux.

Tu n'es jamais totalement toi,

Ni totalement l'autre,

Mais tu t'étires d'une part à l'autre du monde sans trop voir flou.

Ce sont tes propres traumatismes qui t'endorment et t'endoctrinent.

Tes propres propos qui te trahissent et te callent dans l'endorphine.

Nie tes peurs et tu seras nu.

Ni l'un ni l'autre saurra nuire.

À chacun de tes cauchemards diurnes,
la maîtrise de ton éveil nocturne.

Rêve plat et tu verra loin à l'horizon.

Rêvera bien qui rêvera le dernier.

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